Archives de Tag: littérature écossaise

The Glister – John Burnside

John Burnside (2008)

Doubleday

228 pages

(Traduction française : Scintillation, Métailié, 2011)

Attention !! Révélations possibles !!

Oh boy…

Comment décrire ce livre sans insulter mes amies qui l’ont adoré tout en me restant fidèle et en tentant d’expliquer pourquoi ne j’ai pas du tout aimé ?

Dans une ville sans nom sur une île écossaise, une usine chimique désaffectée a pollué le coin et presque tout tué sur son passage, y compris l’âme des habitants de l’Innertown, quartier défavorisé où était située ladite usine. Donc, pas besoin d’être la tête à Papineau pour savoir qu’il n’y aura pas grand-chose de positif dans ce récit : lieux ravagés, gens malades, esprits et corps souffrants, monde sans espoir. Les jeunes du coin ne fichent rien, à part des mauvais coups. En plus, il faut ajouter à ça la disparition mystérieuse de 4 ou 5 adolescents. Évidemment, les disparitions font mal, mais après un certain temps, les gens arrêtent presque de chercher et se disent (ou préfèrent penser) que les jeunes ont seulement fugué vers la grande ville. Dans ce récit, les gens ne font que subir. Ils ne semblent maîtres de rien.

À travers cette sombre histoire, il y a quand même quelques lueurs, même si elles ne brillent pas d’espoir. Il y a Morrison, un policier, la seule personne du coin qui semble avoir des sentiments, même s’il ne sait pas trop quoi en faire ou comment agir. Il y a aussi notre jeune protagoniste principal, Leonard, qui a dû vieillir avant son temps et qui se réfugie dans la littérature (Virginia Woolf, F. Scott Fitzgerald, Marcel Proust, etc.) On pense que son histoire à lui sera différente, qu’il s’en sortira ou qu’il découvrira le mystère des disparitions, mais non… Même si Leonard semble plus intelligent et sensible que les autres ados autour de lui, il prend aussi part aux mauvais coups (certains affreux) et subit aussi la vie dont il a hérité.

Jusque-là, même si c’est sombre, c’est extrêmement bien écrit et pratiquement poétique, et j’aimais bien. Mais dans le dernier tiers, j’ai complètement décroché. Je me suis rendue compte que le semblant d’histoire qu’il y avait n’allait pas mener à une fin compréhensible, et ça, ça m’horripile vraiment. Pour moi, une fin n’a pas à être heureuse, elle peut être mauvaise, négative, triste, etc. Mais j’ai besoin d’une fin. Ici, à moins que je n’aie vraiment pas compris, c’est assez mystérieux et presque ésotérique : un Leonard drogué se trouve à l’usine avec le « moth man ». Est-il assassiné ? Imagine-t-il se qui se passe ? Quand c’est trop subtil ou abstrait, je décroche ben raide. Dommage… Mais je m’y attendais un peu. Burnside, ce n’est pas pour moi. Mais je suis vraiment dans la minorité (jusqu’à maintenant du moins…)

Pour voir d’autres critiques, il y a Cryss, bien sûr, et Choupynette.

Il y a aussi cet article dithyrambique du NY Times.

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Ceci était ma 3e lecture écossaise pour décerner le prix Kiltissime à un roman écossais! Cryssilda, ma copine folle amoureuse de l’Écosse, nous a mis au défi de lire 6 publications écossaises récentes. Donc, pour décerner le Prix Kiltissime au meilleur livre écossais, nous lirons (pas nécessairement dans l’ordre) :

1) Louise Welsh – Naming the bones (De Vieux Os)

2) Peter May – The Blackhouse (L’Île des chasseurs d’oiseaux)

3) John Burnside – The Glister (Scintillation)

4) Ian Rankin – Doors Open (Portes ouvertes)

5) Philip Kerr – If The Dead Rise Not (Hôtel Adlon)

6) Dominic Cooper – Men at Axlir (Nuage de cendre)

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Naming the bones – Louise Welsh

Naming the Bones, by Louise Welsh, HarperCollins Canada, 336 pages, $19.99

Louise Welsh (2010)

HarperCollins

389 pages

(Traduction française : De Vieux Os, Métailié, 2011)

Résumé

Le professeur de littérature Murray Watson prend une année sabbatique pour faire des recherches sur Archie Lunan, un poète écossais mort trop jeune dans des circonstances étranges. À la fin de cette année, Murray espère avoir trouvé des textes inédits et avoir publié une biographie du poète. Pour y arriver, il fait un séjour sur l’île de Lismore, là où est mort Lunan et là où vit sa compagne de l’époque, l’auteure Christie Graves, qui a refusé de le rencontrer pour ses recherches et qui a même menacé de le poursuivre s’il décidait de l’embêter.

Mon avis

J’ai beaucoup aimé ce livre. Il était fait pour moi : un mystère entourant un professeur un peu blasé et un poète mort mélangé à quelques histoires d’amour ne menant nulle part, le tout se déroulant en Écosse. Un mélange gagnant. J’ai aussi aimé l’écriture très contemporaine et directe de l’auteure. Pas de flaflas, si ce n’est de quelques expressions écossaises plus dures à comprendre pour moi qui le lisais en version originale. Les descriptions des deux villes et de l’île étaient parfaites. Comme si on y était. J’ai aussi bien aimé ce personnage de Murray Watson, jeune prof plutôt blasé, pas très motivé ni motivant, qui se soûle encore avec ses collègues dans des lieux publics la fin de semaine, là où il rencontre certains de ses étudiants. Dès le début, on sait que son histoire de cul avec Rachel, la femme de Fergus Baine, le directeur du département de littérature et par le fait même, son patron, finira mal.

J’ai aussi aimé le déroulement de l’intrigue. Malgré une histoire très contemporaine, la structure du roman, à mon avis, rappelait les policiers classiques, avec les indices donnés petit à petit : l’archiviste qui laisse aller quelques trucs, les indices trouvés chez Alan Garrett, un prof d’anthropologie décédé qui a déjà rencontré Christie Graves, puis ceux donnés par le propriétaire de l’appartement où est mort Bobby Robb, un ami de Lunan obsédé par la magie noire et, enfin, la conversation ultime avec Mme Dunn sur l’île.

Malgré tout, ce livre n’est pas parfait. Ma copine Choupynette a même abandonné, je pense. Il y a en effet quelques trucs plus achalants, comme des histoires qui ne servent à rien. Par exemple, il est normal d’avoir une petite histoire sans rapport avec l’intrigue entre Murray et son frère, Jack, mais y ajouter l’histoire de Jack et de sa copine ? Aucun rapport. Même chose avec la veuve Garrett. Vraiment ? C’est pratiquement du bourrage de pages. Il y a aussi la fin avec des révélations un peu ésotériques. Je m’en serais passé, mais bon. En grande partie, j’ai passé un bon moment et je relirai certainement cette auteure.

Lisez l’avis de Cryssilda, ici.

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Ceci était ma 2e lecture écossaise pour décerner le prix Kiltissime à un roman écossais! Cryssilda, ma copine folle amoureuse de l’Écosse, nous a mis au défi de lire 6 publications écossaises récentes. Donc, pour décerner le Prix Kiltissime au meilleur livre écossais, nous lirons (pas nécessairement dans l’ordre) :

1) Louise Welsh – Naming the bones (De Vieux Os)

2) Peter May – The Blackhouse (L’Île des chasseurs d’oiseaux) ou The Lewis Man (L’Homme de Lewis)

3) John Burnside – Glister (Scintillation)

4) Ian Rankin – Doors Open (Portes ouvertes)

5) Philip Kerr – If The Dead Rise Not (Hôtel Adlon)

6) Dominic Cooper – Men at Axlir (Nuage de cendre)

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Doors Open – Ian Rankin

Doors Open

Ian Rankin (2008)

Orion

260 pages

(Traduction: Portes ouvertes, Le Masque, 2011)

**Attention, possibles révélations pour ceux et celles qui n’auraient pas lu le livre. Je ne dévoile pas la fin, mais bon. J’aime mieux vous avertir***

Résumé

Mike Mackenzie, riche entrepreneur en informatique, Allan Cruikshank, conseiller financier, et Robert Gissing, professeur d’art près de la retraite, forment un drôle de trio. Ils ont très peu en commun si ce n’est leur amour réel pour l’art. Quand je parle d’amour réel, je parle d’amour des oeuvres, des artistes, de l’Art avec un grand A. Ces types méprisent les gens ou les organismes qui achètent des oeuvres pour les cacher ou les revendre au gros prix plus tard. Ils voudraient plutôt que l’art soit accessible, que le public puisse en profiter partout et n’importe quand, et ils détestent les  entrepôts où se cachent des oeuvres qui devraient être vues et admirées. C’est un peu pour ça que ces voleurs amateurs vont décider de tenter un vol d’oeuvres d’art de l’entrepôt de la National Gallery of Scotland qui ouvrira ses portes, pour un jour seulement, lors de la journée Portes ouvertes. Tout semble rouler pour nos amis : le professeur Gissing a trouvé un contrefacteur, Mike a su rallier quelques contacts parmi le monde du crime organisé et Allan revoit les derniers détails. Évidemment, comme dans tout bon livre ou film de vol, rien n’ira comme sur des roulettes…

Mon avis

Avant même de lire ce livre, je savais qu’il me donnerait du fil à retordre. C’est que les Rebus de Rankin, j’adore. Alors,  l’auteur saurait-il me séduire avec un roman hors-Rebus ? Les premières pages m’ont rassurée. L’écriture était la même, soit directe et drôle. Puis, quand est venue la trame principale, l’organisation du vol, j’ai décroché ben raide, comme on dit ici. Pour moi, c’était tellement irréaliste. Oui, on peut bien s’imaginer ces trois gars parler d’art de cette façon, même rêver de commettre ce vol, mais dans les faits, je n’y ai pas cru une seule minute. Pour moi, c’était tout à fait impossible qu’ils aillent de l’avant. J’ai toutefois continué ma lecture, pas très impressionnée, mais l’arrivée du crime organisé et des péripéties m’ont un peu eue à l’usure. Je trouvais encore l’histoire tirée par les cheveux, mais au moins, le rythme était réellement haletant. À quelques reprises, lors du vol ou des agressions, je retenais réellement mon souffle. Ça faisait longtemps que ça m’était arrivé.

Au final, malgré le rythme et l’écriture, l’histoire m’a peu accrochée. Cela dit, je mets la barre haute, car j’adore Rankin, mais ce petit polar n’est pas mauvais du tout si on s’abandonne à l’idée que ce vol pourrait être plausible.

Voir l’avis de Cryssilda, ici.

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Parlant de Cryssilda, ma copine folle amoureuse de l’Écosse nous a mis au défi de lire 6 publications écossaises récentes. Il n’en fallait pas plus pour m’intéresser. Donc, pour attribuer le Prix Kiltissime au meilleur livre écossais, nous lirons (pas nécessairement dans l’ordre) :

1) Louise Welsh – Naming the bones (De Vieux Os)

2) Peter May – The Blackhouse (L’Île des chasseurs d’oiseaux) ou The Lewis Man (L’Homme de Lewis)

3) John Burnside – Glister (Scintillation)

4) Ian Rankin – Doors Open (Portes ouvertes)

5) Philip Kerr – If The Dead Rise Not (Hôtel Adlon)

6) Dominic Cooper – Men at Axlir (Nuage de cendre)

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L’Homme de Lewis – Peter May

L'homme de Lewis

L’Homme de Lewis

Rouergue

315 pages

Histoire de faire (un peu) changement, j’ai lâché Rebus quelques jours pour prendre L’Homme de Lewis de Peter May. La coupure n’était pas trop brusque : je reste encore Écosse (mais je me déplace sur une île) et j’accompagne toujours un flic à problèmes (mais il semble moins paumé que Rebus). Bon, finalement, je n’ai pas changé de registre tant que ça…

Blague à part, j’ai pris ce livre parce que ma copine Cryssilda avait parlé de l’auteur avec grand bien. Malheureusement, le premier tome, Blackhouse (L’Île des chasseurs d’oiseaux), n’était pas à la biblio, alors j’ai pris le deuxième. Cryss dit que le premier est meilleur, mais ne pas l’avoir lu ne semble pas avoir dérangé ma lecture ni mon appréciation du deuxième. Tant mieux.

Ce livre commence avec Fin Macleod, ancien policier, qui retourne sur l’île de Lewis, là où il est né et où il a grandi. Il y retourne un peu pour repartir à zéro, car son divorce vient d’être prononcé. C’est que son couple n’a pas survécu à la mort de son fils (je ne révèle rien, ça commence comme ça). Mais le problème, c’est que Fin ne repartira pas vraiment à zéro sur l’île, car là-bas, il y a Marsaili, son amour de jeunesse, celle qui lui a glissé entre les doigts. Entre eux, c’est évident qu’il reste des trucs non achevés. De plus, on vient de retrouver un homme des tourbières (ça existe pour vrai, c’est assez spécial, disons), et Fin sera impliqué malgré lui dans l’enquête et dans l’histoire.

À mon avis, c’est un excellent livre. L’enquête en tant que telle m’a divertie et je l’ai trouvée originale. De plus, l’écriture de l’auteur (ou du traducteur, ici ?) était superbe, autant pour la forme que le contenu. Les passages entourant le père de Marsaili qui souffre maintenant d’Alzheimer sont un peu rudes et crus, mais semblent si authentiques. Et les passages parlant du vent, qui sont nombreux parce que le vent est pratiquement un personnage, sont tellement réalistes qu’on peut presque le sentir:

Il acquiesça et le vent vint combler le silence qui s’installa entre eux. Il soufflait sur les herbes, projetait la mer contre les rochers des falaises au nord, portait jusqu’à eux les cris des mouettes qui luttaient pour en dompter les rafales et les courants. Il fouettait sans pitié Fin et Marsaili debout au sommet de la falaise, tirait sur leurs vêtements, s’engouffrait dans leurs bouches lorsqu’ils parlaient, emportant leurs mots au loin.

Une photo prise en Écosse en juillet 2010. Nous sommes sur le continent, mais à la même auteur que Lewis. Il ventait à écorner les boeufs. Le vent s’engouffrait dans nos pantalons, faisait danser nos cheveux, nous poussait. Il fallait se tenir pour ne pas décoller…

Une plage probablement semblable à celles décrites dans le livre

Merci à mon amie Cryssilda pour la découverte !

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Ainsi saigne-t-il – Ian Rankin

Ainsi Saigne-T-Il - Une Enquête De L'inspecteur Rebus de Ian Rankin

Ian RANKIN (2000)

Éditions du Rocher

403 pages

(version originale: Let it Bleed, 1995)

Je devrais être en train de travailler. Ou de vous parler de Great Expectations. Mais je n’ai qu’une envie: rester dans l’univers de Rebus. J’en mange. Et j’en rêve. (Oui, hier soir, Rebus est venu à ma rescousse dans un rêve.)

Cette fois-ci, l’histoire commence par une poursuite policière. Rebus est passager d’une voiture conduite par un Lauderdale déchaîné qui suit un véhicule conduit par deux jeunes, Willie et Dixie, soupçonnés d’avoir enlevé Kirstie Kennedy, la fille du maire. Presque au même moment, un ex-prisonnier va se suicider devant le conseiller municipal Gillespie qui tient sa séance mensuelle. Notre Rebus commencera à travailler sur l’enquête, avant de se voir mis en congé forcé (est-on surpris?), ce qui n’aide pas son humeur déjà morose. C’est que Rebus a été viré par Patience, et  Sammy, sa fille, est revenue à Édimbourg pour travailler pour ONET, l’Organisme national d’éducation par le travail, un organisme qui vient en aide aux ex-prisonniers. Rebus ne voit pas d’un bon oeil que sa fille côtoient ces gens, ce qui entraîne quelques flammèches entre les deux. On retrouve aussi Gill Templer, qui a monté en grade et qui est devenue vraiment chiante. Enfin, Rebus a une rage de dents. Donc, il n’y a rien pour faire sourire notre inspecteur préféré dans cette histoire, si ce n’est qu’il pourra enfin se venger de son ennemi juré, Flower.

J’ai beaucoup beaucoup aimé cette enquête de Rebus. La précédente, Causes mortelles, m’avait laissé un goût amer (mais ma copine Maeve a adoré, alors ne vous fiez pas qu’à moi). Dans ce tome, il y a encore tout ce que j’aime chez Rebus, comme ses problèmes, son inaptitude sociale et son petit côté peu orthodoxe, mais pour la première fois, on commence à entrevoir ce qui se cache vraiment sous le côté baveur et frondeur de John Rebus. Lui qui assume sa consommation d’alcool et sa mauvaise humeur semble au fait qu’il est comme ça pour cacher quelque chose. Je n’ai jamais vu Rebus comme un personnage unidimensionnel, mais cette fois-ci, on développe le personnage beaucoup plus et on ne peut qu’espérer de grandes choses pour les suites:

« Si Rebus buvait, c’était entre autres choses pour pouvoir dormir. Le sommeil avait tendance à le fuir quand il faisait abstinence. Il scrutait l’obscurité, souhaitant la voir se matérialiser sous diverses formes afin de mieux la cerner. Il essayait de donner un sens à sa vie – évoquait ses années catastrophiques dans l’armée, le fiasco de son mariage, ses échecs de père, d’ami, d’amant -, et terminait en larmes. » (p. 255)

Les enquêtes de l’inspecteur John Rebus

  1. Knots and Crosses (L’étrangleur d’Édimbourg)
  2. Hide and Seek (Le Fond de l’enfer)
  3. Tooth and Nail (ou Wolfman) (Rebus et le loup-garou de Londres)
  4. Strip Jack (Piège pour un élu)
  5. The Black Book (Le Carnet noir)
  6. Mortal Causes (Causes mortelles)
  7. Let it Bleed (Ainsi saigne-t-il)
  8. Black and Blue (L’Ombre du tueur)
  9. The Hanging Garden (Le Jardin des pendus)
  10. Dead Souls (La Mort dans l’âme)
  11. Set in Darkness (Du fond des ténèbres)
  12. The Falls (La Colline des chagrins)
  13. Resurrection Men (Une dernière chance pour Rebus)
  14. A Question of Blood (Cicatrices)
  15. Fleshmarket Close (Fleshmarket Close)
  16. The Naming of the Dead (L’appel des morts)
  17. Exit Music (Exit Music)

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A Good Hanging and Other Stories – Ian Rankin

A good hanging and other stories by Ian Rankin

Ian Rankin (1998 – 1re édition 1992)

Orion

253 pages

En temps normal, je n’aurais pas parlé de ce livre, car je n’ai vraiment pas grand-chose à dire, mais comme il s’insère dans mon challenge personnel et informel Rebus, j’ai décidé d’en faire un court billet.

Cet ouvrage de Rankin met en vedette notre Rebus adoré, mais c’est plutôt 12 nouvelles et non une enquête principale. Je ne suis pas folle folle des nouvelles, mais comme c’était Rebus et Orion, je me suis lancée, car j’étais sûre d’aimer. Mais la chimie n’a pas opéré. Même si j’ai aimé entrer plus en détail dans la vie quotidienne d’un Rebus qui n’est pas toujours au centre d’une méga enquête de fous, qui a un travail quotidien plus normal, j’ai eu l’impression que ces nouvelles tombaient à plat et  qu’elles étaient un peu des essais de romans ratés: pas assez intéressantes pour devenir un « vrai » livre, une longue enquête.

Il y a quand même quelques trucs sympathiques, comme une interaction avec George Flight, rencontré dans Le Loup-garou de Londres, et l’arrivée d’un inspecteur français, Cluzeau… Oui, oui. Mais le tout s’arrête un peu là. Je lis habituellement mes Rebus en 2 jours, mais celui-ci, plus court que les autres, m’a pris 2 mois. Ça dit tout. Mais bon, passons à un autre, car je n’abandonne pas ! J’ai déjà commencé le prochain, et j’aime! Rebus forever !

Si vous êtes fanas de Rebus comme moi, vous apprécierez le coup d’oeil dans le quotidien de Rebus, mais sans plus. Mais empruntez-le à la biblio.

Les enquêtes de l’inspecteur John Rebus

  1. Knots and Crosses (L’étrangleur d’Édimbourg)
  2. Hide and Seek (Le Fond de l’enfer)
  3. Tooth and Nail (ou Wolfman) (Rebus et le loup-garou de Londres)
  4. Strip Jack (Piège pour un élu)
  5. The Black Book (Le Carnet noir)
  6. Mortal Causes (Causes mortelles)
  7. Let it Bleed (Ainsi saigne-t-il)
  8. Black and Blue (L’Ombre du tueur)
  9. The Hanging Garden (Le Jardin des pendus)
  10. Dead Souls (La Mort dans l’âme)
  11. Set in Darkness (Du fond des ténèbres)
  12. The Falls (La Colline des chagrins)
  13. Resurrection Men (Une dernière chance pour Rebus)
  14. A Question of Blood (Cicatrices)
  15. Fleshmarket Close (Fleshmarket Close)
  16. The Naming of the Dead (L’appel des morts)
  17. Exit Music (Exit Music)

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Causes mortelles – Ian Rankin

Ian RANKIN (1999)

Éditions du Rocher

344 pages

(version d’origine: Mortal Causes – 1994)

C’est le festival fringe à Édimbourg. La plupart des habitants et des touristes sont heureux, mais pas tous. Évidemment, toute cette activité ne plaît pas trop à notre Rebus, car les crimes augmentent et surtout, ça bloque la circulation, et il ne peut plus circuler aussi aisément. Les jeunes du Gourbi, un HLM limitrophe du centre, eux non plus n’apprécient pas le festival qui représente tout ce qu’ils ne sont pas. Un peu avant la fin du festival, un cadavre est retrouvé dans les couloirs souterrains de Mary King’s Close. Le jeune homme a été exécuté à la façon des traîtres de l’IRA. Rebus, qui a fait partie de la SAS et qui a été posté à Belfast durant le gros de la guerre civile, le sait trop bien, et c’est pour ça que ses supérieurs le mettent en charge de l’enquête.

Eh bien, il fallait que ça arrive. Après un départ canon avec Rebus (4 livres aimés fort fort sur 5), en voici un qui m’a beaucoup moins intéressée. En fait, Rebus est toujours aussi délectable, de plus en plus alcoolo et asocial, mais l’intrigue m’a ennuyée presque au plus haut point. Je ne connais pas grand-chose aux guerres en général et j’étais complètement perdue avec tous les acronymes qui désignaient les groupes et les sous-groupes terroristes irlandais: SAS, UVF, RUC, UFF, UDR, UDA, alouette. De plus, comme ce livre traite de la « nouvelle technologie » de l’époque, lire les disquettes informatiques, il a moins bien vieilli que les autres qui passeront l’épreuve du temps sans trop d’anachronismes.

Même si je donne presque le bon Dieu sans confession à Rebus et que je me fiche un peu des coïncidences heureuses qu’il  y a dans ces livres, cette fois, j’ai trouvé l’histoire un peu trop tirée par les cheveux: d’un côté, le meurtre de Mary King’s Close, de l’autre côté,  Rebus qui, à la demande de son ami le père Leary, va dans le Gourbi rencontrer un jeune prêtre-travailleur social qui semble avoir perdu la foi. Ajoutez à l’intrigue Mairie Henderson et Morris Gerald Cafferty (en criminel éthique?), brassez un peu et obtenez, au final, deux histoires qui, évidemment, auront rapport l’une avec l’autre. C’est un peu exagéré.

Le point fort du livre: d’excellents personnages, comme les policiers de Fettes, le nouveau Q.G., Caroline Rattray, une avocate qui intéressera notre Rebus, Flower, le collègue de Rebus qu’on aime détester, etc.

Enfin, j’ai bien aimé ce que dit Rebus sur les Borders, les Marches de l’Écosse. C’est un peu long, mais c’est aussi l’impression que j’ai eue en allant là-bas:

« À chaque fois que John Rebus avait traversé l’une des villes des Marches d’Écosse, que ce soit en service ou par choix personnel, le même mot lui était venu à l’esprit: Propre. Ces villes étaient bâties selon des plans simples et d’une netteté presque chirurgicale. Les immeubles, construits de pierre brute, étaient carrés, sans fioritures. Les gens qui circulaient de la banque à l’épicerie et de l’épicerie au pharmacien avaient de bonnes joues roses et pétaient de santé, comme s’ils se passaient le visage à la pierre ponce chaque matin avant de s’installer devant leur petit déjeuner à la ferme. […] À vrai dire, les habitants des Borders épouvantaient Rebus. Il ne parvenait pas à les comprendre. Mais il subodorait que la situation géographique – beaucoup plus proche de la frontière avec l’Angleterre que de n’importe quelle ville importante d’Écosse – avait sans doute provoqué une sorte de schizophrénie dans ces villes et chez leurs habitants. » (p. 133)

Je termine en disant quelques mots sur la traduction de Michèle et Frédéric Witta. Elle m’a beaucoup plus plu que celle de Rebus et le loup-garou de Londres et que celle du Carnet noir, même si c’était les mêmes traducteurs pour Le Carnet noir. Toutefois, en enchaînant les traducteurs, il survient des incohérences auxquelles il faut se réhabituer. Par exemple, dans Le fond de l’enfer, Watson est surnommé le Fermier. Maintenant, c’est le Péquenot. Mais bon. J’ai espoir de trouver des versions anglaises pour les prochains.

Les enquêtes de l’inspecteur John Rebus

  1. Knots and Crosses (L’étrangleur d’Édimbourg)
  2. Hide and Seek (Le Fond de l’enfer)
  3. Tooth and Nail (ou Wolfman) (Rebus et le loup-garou de Londres)
  4. Strip Jack (Piège pour un élu)
  5. The Black Book (Le Carnet noir)
  6. Mortal Causes (Causes mortelles)
  7. Let it Bleed (Ainsi saigne-t-il)
  8. Black and Blue (L’Ombre du tueur)
  9. The Hanging Garden (Le Jardin des pendus)
  10. Dead Souls (La Mort dans l’âme)
  11. Set in Darkness (Du fond des ténèbres)
  12. The Falls (La Colline des chagrins)
  13. Resurrection Men (Une dernière chance pour Rebus)
  14. A Question of Blood (Cicatrices)
  15. Fleshmarket Close (Fleshmarket Close)
  16. The Naming of the Dead (L’appel des morts)
  17. Exit Music (Exit Music)

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Dr Jekyll & Mr Hyde and Other Strange Tales – Robert Louis Stevenson

Robert Louis STEVENSON (2009 – cette édition; original – 1886)

Arcturus

238 pages

 

Je sais, notre défi C’est Kiltissime est fini depuis longtemps, mais je n’avais pas encore pris le temps d’écrire mon dernier billet. Alors, pour boucler la boucle avant Noël, je termine avec un classique que je n’avais jamais lu. Pourtant, il fait tellement partie de l’imagination populaire que j’avais l’impression de le connaître. Malgré tout, j’ai quand même eu quelques bonnes surprises, comme le fait que cette histoire est une nouvelle plutôt qu’un roman: dans mon édition, elle ne fait que 70 pages.

L’histoire en quelques mots (Attention, révélations si vous ne l’avez jamais lu, car je commence par la fin…)

Le bon Dr Jekyll, qui cache depuis toujours au fond de lui un penchant pour le vice, penchant très mal vu dans la bonne société, décide de mettre au point une potion qui lui permettra de changer d’apparence quand il voudra se livrer à ses activités malsaines. Au début, tout va bien. Il se transforme quand il le désire seulement et son alter ego, Mr Hyde, n’est pas bien fort, car le côté « gentil » du Dr Jekyll dépasse largement son côté « vilain ». Mais après quelque temps, la balance des forces changera, et c’est Mr Hyde qui deviendra plus puissant, à un point tel que le Dr Jekyll ne pourra plus contrôler les transformations.

Pendant que le Dr Jekyll est tiraillé entre le bien et le mal, on suit aussi le quotidien de Mr Utterson, avocat et ami du Dr Jekyll, et du Dr Lanyon, collègue du Dr Jekyll qui a mis fin à leurs fréquentations à cause de différentes philosophies. C’est à travers ses deux hommes et les différentes horreurs qui commencent à se dérouler dans le quartier qu’on pourra recoller les morceaux de cet étrange casse-tête.

Mon avis

J’ai beaucoup beaucoup aimé. Je m’attendais à trouver quelque chose que je connaissais, mais dans le fond, je me rends compte que ce n’était pas vraiment le cas. J’ai trouvé le crescendo du suspense excellent, aucun moment ennuyeux, toujours bien rythmé. Évidemment, la dualité entre le bien et le mal est soulignée et mise en gras, mais j’ai quand même beaucoup apprécié. Les descriptions des horreurs que perpétue Mr Hyde sont ténues, mais les transformations du Dr Jekyll en Mr Hyde sont très très bien décrites. Tout ça m’a beaucoup plus plu que n’importe quelle adaptation que j’aie pu voir.

C’est 2 en 2 pour moi et Stevenson! Après L’Île au trésor, que j’ai beaucoup aimé, il a su me séduire avec Dr Jekyll & Mr Hyde. 

L’avis de Karine qui a aussi lu la même édition que moi, c’est-à-dire un recueil contenant cette histoire et d’autres nouvelles.

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Le Carnet noir – Ian Rankin

Ian RANKIN (1998)

Éditions du Rocher

358 pages

(version d’origine: The Black Book – 1993)

« Tout advint parce que John Rebus était occupé à lire la Bible dans son salon de massage préféré. »

Quel bon début! C’est du Rebus tout craché! À l’amorce, ça semble assez calme pour John Rebus. Il est chez le masseur (rien d’illégal, quand même), et même si tout n’est pas rose avec Patience, ça va. Puis tout à coup, tout dérape: un homme poignardé vient s’écrouler à la boucherie Sansaz, Brian Holmes, le collègue de Rebus, se fait assommer à la sortie de son resto préféré, le Heartbreak Café, tenu par deux mordus d’Elvis, Patience le vire, un pédophile refait surface, etc. Rebus devra jongler avec toutes ces affaires et choisir ses priorités, qui le mèneront vers un cas plus important, et plus dangereux, celui de l’incendie du Central, qui a eu lieu il y a cinq ans, là où un mort n’a jamais été identifié.

Pour moi, Rebus, c’est du bonbon. Si j’ai une panne de lecture, je peux me tourner vers lui et j’embarque. Ici, je me suis délectée. J’avoue que je n’ai pas aimé autant que le précédent, Strip Jack, mais c’était quand même très bien, et notre Rebus est toujours aussi peu orthodoxe qu’avant: il coupe la communication téléphonique d’un gars dans un bar, car il doit faire un appel, il retourne dans son appartement qu’il loue à des étudiants quand Patience le vire, etc.

On continue aussi dans l’humour noir, et Rankin n’a pas peur de rire des Écossais:

« Je l’ai surnommé Hamish, confia Curt, parce qu’il vient de ces contrées peu évoluées que sont les îles Hébrides. » (p. 225)

Seul bémol: cette édition française… Aïe aïe aïe! Des coquilles, de l’alternance entre le tutoiement et le vouvoiement, parfois dans la même phrase. Il y a Rebus qui vouvoie Brian (qu’il tutoyait dans Le Fond de l’enfer), mais qui tutoie Nell, la copine de Brian. C’est à n’y rien comprendre. D’autres traductions sont aussi suspectes, et j’aimerais bien savoir, pour ceux qui l’ont lu en anglais, ou qui le liront en anglais, que dit le passage suivant en anglais:

À la page 191 de l’édition française, Rebus parle à Pat Calder au téléphone et lui demande des nouvelles du cuisinier, Willie. Que dit Pat dans la version originale ? I am the chef? I am the king? En français, c’est « Je suis le chef », mais comme on parle de fans d’Elvis, j’ai un doute. Mais bon, simple curiosité.

Les enquêtes de l’inspecteur John Rebus

  1. Knots and Crosses (L’étrangleur d’Édimbourg)
  2. Hide and Seek (Le Fond de l’enfer)
  3. Tooth and Nail (ou Wolfman) (Rebus et le loup-garou de Londres)
  4. Strip Jack (Piège pour un élu)
  5. The Black Book (Le Carnet noir)
  6. Mortal Causes (Causes mortelles)
  7. Let it Bleed (Ainsi saigne-t-il)
  8. Black and Blue (L’Ombre du tueur)
  9. The Hanging Garden (Le Jardin des pendus)
  10. Dead Souls (La Mort dans l’âme)
  11. Set in Darkness (Du fond des ténèbres)
  12. The Falls (La Colline des chagrins)
  13. Resurrection Men (Une dernière chance pour Rebus)
  14. A Question of Blood (Cicatrices)
  15. Fleshmarket Close (Fleshmarket Close)
  16. The Naming of the Dead (L’appel des morts)
  17. Exit Music (Exit Music)

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Strip Jack – Ian Rankin

Ian RANKIN (1993)

Orion

279 pages

(version traduite: Piège pour un élu)

Gregor Jack, un député écossais, est arrêté lors d’une descente dans un bordel d’Édimbourg. Les médias, alertés au préalable par on ne sait qui, sont déjà là et sont trop heureux de prendre sa photo et de la diffuser dans les journaux. Parallèlement, Rebus enquête sur une histoire de livres rares volés et un peu par hasard, il décide d’arrêter chez Jack pour prendre de ses nouvelles. Là-bas, notre futé Rebus flaire un mystère: la femme de Gregor Jack n’a pas donné signe de vie depuis des jours, ce qui semble étrange à Rebus compte tenu de la situation de son mari, mais qui semble tout à fait normal à Jack, car sa femme vit ce qu’on pourrait appeler une double vie dans laquelle les fêtes orgiaques avec ses amis d’enfance, aucun d’entre eux blanc comme neige, font légion dans la région.

Voici la quatrième enquête de l’inspecteur Rebus et mon plaisir est toujours le même. Je pense que je l’aime d’amour… Je l’aime parce qu’il a un sens de l’humour noir et malsain, je l’aime parce qu’il est terrible et imparfait et je l’aime parce qu’il est futé et qu’il fait rarement des compromis.

De tous les Rebus que j’ai lus jusqu’à maintenant, je pense que celui-ci est le plus drôle. Notre Rebus, fidèle à lui-même, est toujours un peu bêta et jamais très orthodoxe: il s’essuie les mains sur un tapis de bain et non sur une serviette; il se sert du whisky dans la maison d’une victime; il pense empocher l’argent que son employeur lui donne pour payer son B&B et dormir dans sa voiture, etc. Il y a aussi énormément de jeux de mots assez comiques et, par curiosité, j’aimerais bien savoir comment ça a été traduit (note à ceux qui le liront en français): male member pour décrire un membre mâle du Parlement et le membre masculin; brothel creepers pour décrire un type de chaussures et les clients du bordel; Strip Jack, le titre, qui fait référence à un jeu de cartes et en même temps, à quelqu’un qui voudrait mettre Gregor Jack à nu.

Évidemment, comme dans les autres livres, il y a des éléments récurrents, comme une autre femme, la Dre Patience Aitken (plutôt barbante), des références aux dents gâtées de Rebus, des références à Muriel Spark et à George Orwell, etc. Certains diront que c’est facile pour un auteur de reprendre des éléments antérieurs, mais je trouve que c’est réconfortant et amusant, si on aime le personnage et si c’est bien fait.

Dans ce tome, une partie de l’intrigue se déroule en dehors d’Édimbourg mais, bien sûr, la capitale est toujours aussi bien décrite:

« Springtime in Edinburgh. A freezing wind, and near-horizontal rain. Ah, the Edinburgh wind, that joke of a wind, that black farce of a wind. Making everyone walk like mime artists, making eyes water and then drying the tears to a crust on red-nipped cheeks. And throughout it all, that slightly sour yeasty smell in the air, the smell of not-so-distant breweries. » (p.50)

Et les clins d’oeil écossais sont très présents:

« He looked at the list of delights printed above the counter. Red, white and black puddings, haggis, smoked sausage, sausage in batter, steak pie, mince pie, chicken… with pickled onions or pickled eggs on the side. » (p.114)

Encore une fois, j’avais la superbe réédition d’Orion dans laquelle l’introduction écrite par Rankin m’a appris un tas de faits intéressants. En voici quelques-uns:

  • Ce livre a été écrit pendant que l’auteur vivait en France, et c’est à ce moment qu’il a ressenti un besoin de retourner à ses racines écossaises. Les références sont nombreuses, le vocabulaire est écossais, les lieux aussi:  « Curiously, it was only in leaving Scotland that I began really to become interested in my native country’s history and politics. I started to devour books on these subjects, and would return to Edinburgh three or four times a year… » (p. xii)
  • Les amis un peu déjantés de Gregor Jack et de sa femme sont inspirés de ses amis. C’en dit assez sur Rankin…
  • Pour la première fois, Rankin se met vraiment dans la peau de Rebus et lui donne certaines de ses caractéristiques physiques et psychologiques et certains de ses souvenirs, comme les pique-niques et les voyages en famille.
  • La fin de ce livre annonce le début du « vrai » Édimbourg pour Rankin. Alors que dans les quatre premiers livres certains lieux étaient inventés (le poste de police, par exemple), à partir du prochain, ce sera beaucoup plus réaliste: « I would take Rebus out of my made-up Edinburgh and into the real one: he would work in a real cop-shop and drink in real bars. » (p.xiv)
C’est toujours un bonheur presque sans faille de lire une enquête de l’inspecteur Rebus. Je me dis qu’à un moment donné, je ne pourrai qu’être déçue, mais pour l’instant, je jubile encore.
Ce livre a été lu en lecture commune avec Cryss. Dans quelques jours, Maeve nous rejoindra.

Les enquêtes de l’inspecteur John Rebus

  1. Knots and Crosses (L’étrangleur d’Édimbourg)
  2. Hide and Seek (Le Fond de l’enfer)
  3. Tooth and Nail (ou Wolfman) (Rebus et le loup-garou de Londres)
  4. Strip Jack (Piège pour un élu)
  5. The Black Book (Le Carnet noir)
  6. Mortal Causes (Causes mortelles)
  7. Let it Bleed (Ainsi saigne-t-il)
  8. Black and Blue (L’Ombre du tueur)
  9. The Hanging Garden (Le Jardin des pendus)
  10. Dead Souls (La Mort dans l’âme)
  11. Set in Darkness (Du fond des ténèbres)
  12. The Falls (La Colline des chagrins)
  13. Resurrection Men (Une dernière chance pour Rebus)
  14. A Question of Blood (Cicatrices)
  15. Fleshmarket Close (Fleshmarket Close)
  16. The Naming of the Dead (L’appel des morts)
  17. Exit Music (Exit Music)

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