HÉBERT, Bruno (1997)
Boréal
196 pages
Léon Doré a 10 ans et ne sait pas trop quoi faire de son temps, alors il fait de mauvais coups. Ce qui au début nous semble être l’histoire d’un petit garçon malcommode se transforme en une histoire touchante et plutôt dérangeante. On descend avec Léon dans ce qui semble être la dépression ou la maladie mentale infantile.
Attention, la suite peut révéler des parties de l’intrigue.
Je viens de terminer ce livre et j’aimerais bien le relire pour me concentrer sur les passages avec Clarence. Existe-t-elle vraiment ou bien est-ce une invention de l’imagination/de la maladie de Léon? Portez-y attention si vous le lisez. Même chose pour les passages où Léon perd conscience. Est-ce le symptôme d’un dédoublement de personnalité? Bon, j’extrapole, mais il y a beaucoup plus que les simples mots dans ce livre. Il y a une histoire sous-jacente, c’est certain.
D’habitude, je n’aime pas trop les histoires mettant en vedettes les enfants. Je trouve que les auteurs s’en permettent trop, et leurs personnages ne sont souvent pas réalistes. Mais cette fois-ci, c’était vraiment bien fait. Tellement qu’on se demande si l’auteur parle en connaissance de cause…
Ma note : 4/5
MAJ 2011: Le livre a été adapté au grand écran en 2008. Le film de Philippe Falardeau, C’est pas moi, je le jure!, a été très bien reçu. Je l’ai loué il y a quelque temps et j’ai beaucoup aimé. Comme pour les livres, les films mettant en vedette des enfants ne m’attirent généralement pas beaucoup, mais c’était vraiment bien. Le jeune Antoine L’Écuyer, en Léon, est extraordinaire. Si vous voulez voir la bande-annonce, cliquez ici.
(critique d’origine – été 2005)