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Radisson. Tome 2 : Mission à Onondaga – Jean-Sébastien Bérubé

RADISSON T.02 : MISSION À ONONDAGA

Jean-Sébastien Bérubé (2010)

Glénat

49 pages

Dans le premier tome, Radisson est prisonnier des Iroquois, mais à la fin, il réussit à s’échapper et retourne en France, pour repartir vers la Nouvelle-France quelque temps après.

Dans ce deuxième tome, on est à Trois-Rivières, en 1657. Radisson est de retour en Nouvelle-France. Parce qu’il aime voyager et parce qu’il connaît les Iroquois et leur langue, plus que par conviction religieuse, il demande à faire partie d’une mission jésuite qui a pour but d’évangéliser et de baptiser les Iroquois. Mais il se retrouvera plutôt au centre des conflits entre différentes Premières Nations et devra faire gare au milieu de ces relations tendues entre les Autochtones et les Français chrétiens venus évangéliser ces barbares…

J’avais beaucoup aimé le premier tome et j’avais hâte de connaître la suite, mais ce deuxième tome m’a un peu ennuyée. J’aime encore le côté historique et toute la recherche qui a été faite pour donner vie authentiquement à ces lieux et à cette époque, mais la magie n’a pas opéré pour cette suite.

Et le fait d’avoir repéré un tas de coquilles, ou d’erreurs, ça n’a fait qu’aggraver les choses. Dans un livre de 49 pages seulement, avec peu de dialogues, et publié par une vraie maison d’édition, on ne peut pas avoir de fautes: (Car la longue familiarité développée entre Radisson et son compagnon de voyage les amènent amène à se disputer souvent pour tout et pour rien. p. 16 ; Maintenant, vas va dans l’eau. p.21 ; Vas Va au diable ! p.24 ; Ne perdez pas la foi ! Dieu ne nous a pas envoyé envoyés ici pour rien ! p.40). Je trouve souvent des erreurs dans les bédés et je me demande si ces livres sont considérés comme moins importants pour les maisons d’édition. Dommage.

J’ai le troisième album ici, que j’avais emprunté en même temps que le deuxième, et je le lirai cette semaine. La suite m’apportera peut-être quelques agréables surprises.

RADISSON T.02 : MISSION À ONONDAGA

Illustrations de Jean-Sébastien Bérubé. Tiré de decitre.fr

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Radisson. Tome 1 : Fils d’Iroquois – Jean-Sébastien Bérubé

Jean-Sébastien Bérubé (2009)

Glénat

49 pages

Il y a quelques semaines, j’ai lu un article du Devoir dans lequel l’auteur listait ses meilleures bédés de 2011. Toujours à la recherche d’idées, j’en ai emprunté quelques-unes à la biblio et les premiers albums ne furent pas un grand succès. Puis est arrivé le 1er tome de Radisson de Jean-Sébastien Bérubé (dont le 3e tome était sur ladite liste). Au début, j’étais sceptique. Premièrement, je n’avais jamais lu de biographie en bédé et deuxièmement, au premier coup d’oeil, les illustrations et textes du genre bing bam boum ne m’attiraient pas. En voici un exemple:

Puis, je me suis laissée prendre au jeu et j’ai été divertie tout en en apprenant aussi sur ce coureur des bois qui représentait, j’ai honte de le dire, seulement un nom de station de métro pour moi.

Dans ce premier tome, Fils d’Iroquois, nous sommes en Nouvelle-France en 1651 (à Trois-Rivières, pour être exacte). Pierre-Esprit Radisson n’a que 15 ans, mais c’est déjà un chasseur redoutable. Pourtant, lors d’une escapade avec des amis, il se fait capturer par les gros méchants Iroquois, mais par sa bravoure, son courage et son habileté, il se fait plutôt adopter par eux et évite la mort certaine. Pendant deux ans (le tome 1), il vivra avec eux, apprendra la langue et les coutumes, et aura à subir les conséquences de ses actions à quelques reprises. À la fin du livre, Radisson réussit à s’enfuir (oui, je dévoile la fin, mais ce n’est pas comme si sa vie n’était pas connue) et retourne en France.

Au final, j’ai beaucoup apprécié, et les suites m’attendent déjà. J’ai aimé en apprendre plus sur un homme qui a laissé sa marque dans ma province, j’ai hâte de connaître la suite. J’ai aussi aimé les illustrations (sauf le nez hyper pointu de Radisson qui me faisait penser à un nez de buse ou d’un autre oiseau de proie). Et les couleurs étaient superbes. Des couleurs chaudes, d’automne, du brun, du rouge, de l’ocre. Magnifique.

Pour en savoir plus sur l’auteur, voir d’autres illustrations et, surtout, voir un tas d’esquisses qui ont servi à créer Radisson, allez voir son blogue. Et quelques chouettes entrevues avec l’auteur, qui vient de mon coin de pays!

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