Roger LELOUP (1989 – édition originale 1982)
Dupuis
46 pages
Une autre bédé, mais cette fois, un peu plus décevante que les précédentes. Pourtant, le tout avait bien commencé: c’est l’automne, les feuilles changent de couleur, on roule sur une route des Highlands, on voit les montagnes et un château au loin. Soudain, une jeune femme, Cécilia, se précipite devant la voiture. (Pour voir les premières pages de l’album, cliquez ici.)
Ensuite, ça se complique pour moi, car l’histoire plutôt complexe qui suit ne m’a pas attirée du tout: Yoko et Pol sont en chemin pour aller retrouver leur ami, Vic Vidéo, pour faire un reportage/film/documentaire (pas clair). En chemin, ils évitent de peu Cécilia qui s’est pratiquement jetée sous leurs roues. Ils arrêtent la voiture pour s’occuper d’elle, qui les supplie de l’aider, car elle est poursuivie, enfermée, etc. Et de fait, on voit arriver des hommes, des chiens et Sir William, le beau-père de Cécilia, qui dit à nos amis que Cécilia est folle (elle prétend voir le fantôme de sa mère) et qu’elle vient de s’échapper.
Yoko et Pol, flairant un mystère, acceptent de passer la nuit au château. En attendant l’aide qui viendra changer leur pneu crevé dans l’accident, ils rencontrent un homme du coin, un auteur, qui leur parle de la prophétie entourant la famille de Cécilia: au mariage des parents de Cécilia, un mauvais sort a été lancé par MacNab, un prétendant au coeur brisé: le couple mourrait et leur fille unique aussi avant sa majorité. Le père fut le premier à mourir, puis Sir William, son frère, épousa la veuve, Mary, et devint le beau-père de Cécilia. (Vous suivez encore ?) À partir d’ici, je ne peux pas vous en dire plus, car ça pourrait révéler la fin, mais disons que Sir William magouille quelque chose de pas très net et que nos amis Yoko et Pol découvriront le pot aux roses, bien entendu.
Ce livre n’a que 46 pages, mais l’histoire m’a paru très très longue et j’étais bien contente de le terminer. Je suis heureuse de l’avoir lu et d’avoir découvert l’univers de Leloup, mais ce n’est pas pour moi. Ceci dit, j’ai l’impression que cet album de Yoko Tsuno, le 12e, est très différent des autres de la série qui semble être une série de science-fiction, si j’ai bien compris. Les fans pourront me corriger si j’ai tort.
Le plus intéressant pour moi? Cette page Internet sur l’inspiration pour le château de l’album avec des illustrations comparées. Allez y jeter un oeil. C’est ici et là.
Pour un autre résumé du même album, allez ici.
C’était un autre billet pour le mois Kiltissime!
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