Lewis Carroll (1996 – version d’origine 1865)
Maxi-Poche « Classiques étrangers »
126 pages
Une lecture commune avec le hérisson, Aline, Milly, l’Ogresse de Paris, Nina.
Qui ne connaît pas Alice, jeune fille curieuse qui suivit un lapin blanc et se retrouva dans un monde de fous? Tout le monde la connaît, bien sûr, mais la connaît-on parce qu’elle fait partie de notre imaginaire commun ou parce que nous avons lu ses aventures? Pour ma part, on dirait que j’ai grandi avec elle tant je connais bien son histoire, mais étrangement, je n’avais jamais lu le livre d’origine. Ce ne sera pas pour cette fois, car je l’ai lu en version traduite, mais j’ai quand même pu découvrir d’où venait tout le folklore qui découle de l’oeuvre de Lewis Carroll.
Petit résumé
Par un bel après-midi d’été, Alice s’endort dehors, au soleil. Durant son sommeil, elle suivra un lapin blanc qui la mènera dans un monde étrange où elle devra boire ou grignoter ceci ou cela pour grandir ou rapetisser, où les animaux parlent, où les gens sont des cartes à jouer et où l’absurdité règne. Et plus d’une fois, un peu grâce à son ignorance ou à sa naïveté, Alice réussira à se tirer du pétrin.
Mon avis
J’ai honte d’avouer que je me suis un peu ennuyée en lisant ce livre. Est-ce dû à la traduction? Est-ce parce que je suis habituée aux différentes versions cinématographiques qui ajoutent du contenu? Est-ce que ma version était tronquée? Peu importe. Même si j’aime l’univers d’Alice au pays des merveilles d’amour, cette lecture m’a un peu ennuyée et pourtant, elle était plutôt courte (126 pages avec plusieurs dessins). Je ne sais pas trop pourquoi. C’est bien traduit, c’est amusant et rigolo, mais il me manquait quelque chose, peut-être un fil conducteur. Tous les chapitres semblent un peu dépareillés. Mais au final, le problème n’est peut-être pas le livre, c’est peut-être la lectrice: je m’attendais à un roman pour enfants, mais j’avais plutôt entre les mains un conte que j’aurais dû lire en un après-midi au lieu d’un chapitre par soir.
Même si j’ai été un peu déçue, j’ai adoré les dessins (de John Tenniel) et le chapitre 7, « Un thé de fous », où Alice rencontre le Chapelier et le Lièvre. Un beau moment d’absurdité qui a laissé sa trace dans notre imaginaire et notre vocabulaire et qui a été maintes fois repris dans d’autres livres, films, séries télé.
Mon avis un peu mitigé ne change quand même rien à mon amour pour Alice et je lirai même sûrement la version anglaise un de ces quatre.
Un extrait du merveilleux film de Tim Burton
La scène du thé du classique de Disney